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    Olivier Touchard dans les Échos Business

    La presse en parle
    19 décembre 2012
    Evenements cahier, ordinateur, smartphone

    Sur le thème «Comptes annuels : astuces d’experts comptables».

    Depuis sa survenue, fin 2008, la crise économique n’a eu de cesse de compliquer les arrêtés de comptes annuels.

    « Déterminer un taux d’actualisation au regard des taux d’intérêt en vigueur aujourd’hui en Europe relève de la gageure », estime Olivier Touchard, président fondateur du cabinet d’expertise-comptable et de conseil grands comptes Primexis.

    Autre difficulté : la pertinence fluctuante des niveaux de Bourse.

    « Le niveau d’un cours de Bourse n’est pas un indicateur pertinent pour l’évaluation des titres de participation. En revanche, il l’est – c’est la règle – pour celle des obligations et des porte-feuilles de placement », poursuit l’expert-comptable, pour qui la grande difficulté consiste à gérer l’environnement fiscal des clients.

    Les quatre éléments suivants, notamment :

    • Le rabot fiscal sur les charges financières : Les entreprises qui totalisent plus de 3 millions d’euros de charges financières ne peuvent plus totalement les déduire de leur résultat fiscal.

    « Dans les charges financières, sont inclus les intérêts d’emprunt, mais aussi d’autres éléments comme les loyers avec option d’achat ou les locations financières », prévient Oli- vier Touchard. « Sans une fine iden- tification des éléments éligibles dans le cadre de cette règle fiscale, l’addi- tion finale peut s’avérer lourde. »

    • La révision des règles de report en avant des déficits

    En limitant les possibilités de report en avant, la créance d’impôt peut perdre de sa valeur et aura besoin d’être provisionnée.

    • La taxe de 3 % sur les dividendes

    Conséquence : le taux effectif de l’impôt augmente. « Et cela pose une problématique de communication financière aux entreprises, jugées sur le niveau de leur taux réel d’imposition », souligne Olivier Touchard.

    • La comptabilisation des plans sociaux

    « C’est la double peine : l’entreprise s’acquitte non seulement d’une lourde charge pour fermer une usine ou réduire ses effectifs, mais aussi d’un impôt car une grande partie des provisions ne sont pas déductibles », pointe le professionnel des chiffres.

    Ficelle de professionnel : effectuer de judicieux choix de comptabilisation des produits et des charges pour optimiser certains indicateurs clefs (chiffre d’affaires, valeur ajoutée…).

    « Un mauvais choix de rattachement comptable suffit en effet à ce que l’entreprise se retrouve assujettie à certaines impositions forfaitaires ou dépasse certains seuils qui l’amèneraient à un niveau de fiscalité plus élevé », conclut Olivier Touchard.

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